En 2012 a été fêté le 75ème anniversaire de l’accord dit de « paix du travail », conclu entre l’industrie horlogère et des machines et les syndicats. En n’admettant la grève qu’à titre d’ultima ratio et prolongé par de nombreuses conventions collectives, cet accord a apporté une grande stabilité à l’économie suisse et a fortement encouragé son essor. Il s’inscrit dans une culture du consensus propre à la Suisse et, malgré l’évolution du monde du travail, il constitue encore un pilier du système social helvétique.
 
Or l’économie suisse dépend aussi fortement de ses entrepreneurs et travailleurs issus de l’immigration, en particulier albanaise.
 
- Ces derniers sont-ils suffisamment sensibles aux avantages que procurent tant aux patrons qu’aux employés ce mode de résolution des conflits ?
- Perçoivent-ils ce qu’il implique dans la vie de l’entreprise?
 
C’est à ces questions que tentera de répondre le séminaire lors duquel s’exprimeront :
 
o M. Philippe Leuba, conseiller d’Etat et chef du Département de l’économie et du sport
o M. Rexhep Gashi, président - AES
o M. Olivier Meuwly, historien
o M. Georges Zünd, directeur - FVE
o M. Jean Kunz, secrétaire syndical - UNIA
o Mme Sophie Paschoud, secrétaire patronale - CP
 
Les présentations seront suivies d’un débat avec le public et d’un apéritif.

Pour des raisons d’organisation, nous vous saurions gré en cas de participation de bien vouloir nous répondre jusqu’au 28 février par email.